Le seul qui rassasie
Quand nous restons affamés, Jésus répond :
« C’est moi qui suis le pain vivant descendu du ciel. » (Jean 6,51).
« Moi, j’ai à manger une nourriture que vous, vous ne connaissez pas. » (Jean 4,32).
Vivre avec Jésus, c’est ce rêve.
« Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif ; la chaleur torride et le soleil ne les feront plus souffrir ; car celui qui a compassion d’eux sera leur guide, et il les conduira vers des sources. » (Ésaïe 49,1).
« Il a fait le bien, en vous donnant du ciel pluies et saisons fécondes, en rassasiant vos cœurs de nourriture et de bonheur » (Actes 14,17).
Jésus est le pain vivant : lui seul rassasie le désir de notre cœur. Lui seul nous est nécessaire comme une nourriture.
Le pain reconstitue nos forces, nous donne de l’énergie, nous fait vivre. De même le Christ nous fortifie, nous dynamise, nous fait vivre.
Le pain entre en nous, s’incorpore à nous, devient une partie de nous-mêmes. Le Christ vient en nous, s’unit à nous. Nous participons à sa communion, à son corps.
Il nous nourrit de sa parole. Et la parole est toujours liée à la présence de la personne qui parle. Quand survient l’événement de la parole de Dieu, il y a Dieu qui parle. Et Dieu peut parler de bien des manières, qui n’impliquent pas toujours les mots. Il parle au cœur. La parole est arrivée chair, elle a habité en nous. Jésus se donne à nous corps et âme. Il se donne à goûter, à savourer dans la Sainte Cène. Il veut que nous puissions le sentir concrètement, être touchés par lui. Ce qui est spirituel est aussi réel. La présence de Jésus implique tout son être.
Il vient bientôt. La Pâque, la fête, est proche. Le royaume de Dieu s’est approché. La terre promise nous est donnée. Voilà l’espérance dont nous vivons.